Home À LA UNE Ouverture du G7 Climat à Turin: comment financer la transition énergétique?

Ouverture du G7 Climat à Turin: comment financer la transition énergétique?

 

Les ministres de l’Environnement et du Climat du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Royaume-Uni et Japon) se réunissent ces lundi 29 et mardi 30 avril sous présidence italienne à Turin.

Deux gros enjeux sont au menu de ce G7: la transition énergétique et le financement de cette transition ainsi que l’aide à la transition dans pays en voie de développement. Le G7, qui représente 10% de la population mondiale et 40% du PIB, est responsable de 25% des émissions de CO2 du système énergétique mondial, selon un rapport publié l’an dernier par l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Leur mobilisation est donc capitale pour lutter contre le changement climatique.

C’est donc le rendez-vous où les pays riches vont tenter de s’accorder sur leur niveau d’ambitions pour protéger la planète. Et le G7 doit se montrer à la hauteur, estime Gaïa Febvre, responsable politiques internationales au Réseau Action Climat : « Ce qu’on va attendre de ce G7, c’est les signaux forts de concrétisation des engagements qu’on a pu avoir à la COP28 autour de la fin des énergies fossiles, la nécessité du triplement des énergies renouvelables et du doublement de l’efficacité énergétique. On attend également des éléments concrets sur les enjeux financiers. »

Mais pour l’instant, le Japon et les États-Unis notamment ne sont pas prêts à s’engager sur une date de sortie du charbon, l’énergie fossile la plus polluante. Les deux pays en sont encore trop dépendants.

Autre point chaud : aucun État ne veut s’engager à payer les centaines et centaines de milliards de dollars nécessaires à la transition énergétique dans le monde, malgré la responsabilité historique des pays du G7 dans le changement climatique actuel. « On entend ces pays dire « attendez, ça ne peut pas être toujours les même qui payent ». Donc on est toujours sur cette fracture de qui est-ce qui peut et qui doit contribuer », constate Gaïa Febvre.

Cette question sera d’ailleurs au coeur des négociations lors de la prochaine COP, à la fin de l’année, en Azerbaïdjan

 

Exit mobile version