Les États-Unis font le point sur leur stratégie militaire en Afrique de l’Ouest

La stratégie de l’Africom, le Commandement des États-Unis pour l’Afrique, a été évoquée  jeudi 13 septembre. Pour l’Afrique de l’Ouest, le regard des États-Unis se tourne vers les pays côtiers, mais le dialogue n’est pas rompu avec les pays de l’AES, l’Alliance des États du Sahel.

Le retrait du Niger s’est passé sans incident, et conformément aux demandes du CNSP, a expliqué durant son point presse le général Michael Langley, à la tête de l’Africom. Les Américains ont fermé leur dernière base militaire à Agadez, le mois dernier.

Niamey avait dénoncé en mars l’accord de coopération militaire avec Washington, tout en se rapprochant de la Russie depuis le coup d’État de l’an dernier, a rappelé le correspondant de rfi

La suite est à déterminer, a poursuivi le commandant de l’Africom : selon lui, lesÉtats-Unis restent engagés dans des discussions avec les pays de l’AES, le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Une délégation de représentants du congrès américain était d’ailleurs à Niamey la semaine dernière.

Focus sur les pays côtiers

Les États-Unis mènent aussi des discussions avec plusieurs pays côtiers d’Afrique de l’Ouest : la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Bénin. Le général Langley a souligné la menace que constituent pour eux les terroristes du JNIM et du groupe État islamique, implantés au Sahel, qui « métastasent » vers leurs frontières nord.

Les États-Unis cherchent des partenariats avec des pays qui sont vus comme plus à l’aise avec la coopération américaine.

Le commandant de l’Africom évoque ses déplacements, au cours des derniers mois, pour voir quels types de partenariats mettre en place, des partenariats en fonction des besoins exprimés par ces pays, assure-t-il, pour lutter contre le terrorisme.

Rfi