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Vulgarisation de l’avant projet de la nouvelle: les citoyens de Mali  adhèrent et promettent de continuer la vulgarisation

L’équipe du CNT déployée à Mali, pour la vulgarisation du contenu de l’avant-projet de la nouvelle constitution, a clôt ses activités ce dimanche 24 novembre 2024 à la maison des jeunes de Mali centre. Objectif, passer le flambeau aux élus locaux et autres relais communautaires pour la poursuite de cette mission de vulgarisation du contenu de l’avant-projet entamé par les conseillers nationaux, afin que chaque citoyen puisse comprendre et expliquer lui-même ce que c’est que la constitution.

En présence des autorités locales, de la notabilité des représentants de partis, de la société civile, des cadres, des femmes et jeunes de la préfecture, la cheffe d’équipe, honorable Hadja Fatou Yebhè Bah, s’est réjouie du succès ivités sur le terrain : « Vous vous souviendrez qu’en mars 2024, nous étions avec vous pour entendre vos idées, vos espoirs, vos avis, vos recommandations . Aujourd’hui dans le cadre de notre engagement pour la transparence et la redevabilité, nous sommes revenus vers vous pour vous présenter l’avant-projet de nouvelle constitution. Celui-ci est le fruit d’une synthèse rigoureuse des contributions recueillies lors de notre premier passage.
Au cours de cette mission, plusieurs activités ont été menées, notamment une réunion de cadrage visante à définir les objectifs de la mission et à établir le calendrier de visite dans les sous préfectures, deux assemblées consultatives regroupant les cadres préfectoraux et sous préfectoraux, les partis politiques, les leaders religieux, la société civile, les forces de défense et de sécurité, les syndicats ainsi que les associations des femmes et des jeunes, des échanges dans les collèges et lycées de Mali centre et Yembering, 13 assemblées consultatives dans les sous préfectures avec une forte mobilisation des populations et des acteurs locaux. La délégation du CNT a visité les 13 sous préfectures. De Lébékéré à Touba, de Madina Oula à Fougou, de Yembering à Téliré, de Badougoula à Salam Baïdé, de Balaki à Sogon. On a fait toutes les sous préfectures et partout où nous sommes passés, il y avait une forte mobilisation. L’idée de l’avant-projet était vraiment acquise par les populations », s’est-elle réjouie.

Pour l’honorable Mohamed Lamine Diallo, la mission ne se limite pas là : « On l’a dit aux prêtes, on l’a dit aux imams, il est impératif et important qu’eux ils soient les bons ponts. C’est à dire après chaque prière, de prendre deux à cinq articles pour discuter entre eux. Aux jeunes de discuter autour du thé. On discute souvent de Messi, Christiano, Barça etc, alors ayons aussi le courage de discuter de ce qui nous ressemble à t qui nous rassemble. C’est notre constitution. C’est la première fois en Guinée qu’on fasse un débat sur une constitution. C’est une bonne échelle, prenons ça comme ce qui est censé être notre imam. La constitution guinéenne ne parle de Diallo, de Kaba, de Kekoura, de Zoumanigui, de Bangoura ainsi que de Sylla ou de diakhanké ou de soussou, la constitution parle du guinéen et du citoyen. Donc il faut que le guinéen comprenne cela et qu’il ne n fasse un acquis », a-t-il déclaré.

Parmi les participants, Elhadj Mamadou Saliou Souaré, octogénaire et secrétaire général du syndicat des retraités de Mali a salué l’initiative du CNT tout en soulignant l’importance de l’éducation citoyenne pour le développement d’un pays : « La recommandation que je voudrais soumettre à u CNT c’est de surtout s’appesantir sur l’enseignement. C’est le point fondamental du développement d’un pays. C’est le seul moyen de développer un pays. Enseigner et éduquer c’est former l’homme conscient dont le pays a besoin pour son développement économique, culturel, social et politique. Faire le choix. N’est pas enseignant qui le veut, parce que personnellement j’ai enseigné pendant 52 ans. D’abord je suis muezzin à la mosquée. C’est une occasion pour moi tous les vendredis, car chaque fois qu’il y a un mouvement, je communique aux citoyens. D’abord au niveau de la famille et ensuite au niveau de mon quartier. Parce que je suis une personne ressource dans mon village et au niveau de mon quartier, je compte d’abord en cercle restreint avec les notables, les sages, encourager à l’application de la nouvelle », a expliqué le vieil homme.

Avec pour slogan de ressembler et rassembler les guinéens, l’adoption de cette nouvelle Constitution pourrait transformer les structures politiques guinéennes, promouvoir une gouvernance plus transparente et améliorer la participation citoyenne

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