C’est une première historique pour la Nasa. La sonde Parker a survécu à son voyage de Noël au plus près du Soleil. Jamais un objet fabriqué par l’homme n’avait réussi à résister ainsi aux chaleurs intenses de notre étoile. Les données collectées devraient permettre à l’agence spatiale d’en apprendre plus sur les tempêtes solaires.
Aux États-Unis, les scientifiques de la National Aeronautics and Space Administration (Nasa) ont poussé un ouf de soulagement, vendredi 27 décembre au matin. Ils avaient perdu le contact avec la sonde solaire Parker le 20 décembre. L’agence spatiale annonce avoir reçu un signal du vaisseau et assure qu’il était en sécurité et fonctionnait normalement.
C’est un exploit pour la Nasa. La sonde Parker avait pour mission de plonger dans la couronne, la couche extérieure de l’atmosphère du Soleil, à seulement 6 millions de kilomètres de la surface de l’étoile. Un environnement extrême avec des températures dépassant les 980 degrés Celsius.
Les scientifiques de la Nasa devraient pouvoir recevoir les données détaillées de la sonde le 1ᵉʳ janvier 2025. Des informations recueillies qui devraient leur permettre d’approfondir leurs connaissances sur l’étoile la plus proche de la Terre et de comprendre par exemple pourquoi l’atmosphère extérieure du Soleil est 200 fois plus chaude que la surface de l’astre.
De la taille d’une petite voiture, le véhicule spatial a commencé son voyage historique en 2018. La sonde Parker a déjà réalisé 21 fois le tour du Soleil. Ses deux prochains passages au plus près de l’étoile doivent avoir lieu en mars et juin 2025.
rfi