đ’đœđšđ§đđšđ„đž 𝐝𝐞 đ„â€™đšđ«Â  : đ„đž đ đšđźđŻđžđ«đ§đžđźđ« 𝐝𝐞 đ„đš BCRG , le prĂ©sident des orpailleurs et autres dĂ©fĂ©rĂ©s 

 

Dans l’affaire de l’or disparu de la Banque Centrale de GuinĂ©e (BCRG), quatre personnalitĂ©s viennent d’ĂȘtre dĂ©fĂ©rĂ©es. Il s’agit du gouverneur de la BCRG lui mĂȘme , Karamo KABA, du gouverneur adjoint, de l’auditeur et de Tidjane KOITA, PrĂ©sident de l’Union Nationale des Orpailleurs de GuinĂ©e. Ces personnalitĂ©s plusieurs fois auditionnĂ©es ces derniĂšres semaines ont Ă©tĂ© dĂ©fĂ©rĂ©es hier.

IrrĂ©gularitĂ©s et controverses autour du marchĂ© de l’or
Les transactions de Tidjane Koita, prĂ©sident de l’Union des Orpailleurs de GuinĂ©e (UNOG), jettent une lumiĂšre crue sur des dysfonctionnements au sein de la Banque Centrale de la RĂ©publique de GuinĂ©e (BCRG). Monopole suspect, anomalies contractuelles et pratiques contestables soulĂšvent de sĂ©rieux doutes sur la gouvernance de cette institution clĂ©.

Le sieur Tidjane Koita s’impose comme un acteur incontournable du nĂ©goce de l’or en GuinĂ©e. Pourtant, des documents rĂ©vĂšlent qu’il aurait bĂ©nĂ©ficiĂ© de conditions particuliĂšrement avantageuses de la part de la BCRG. Ces conditions incluent des paiements anticipĂ©s Ă©chelonnĂ©s, une pratique jugĂ©e contraire aux politiques habituelles de l’institution, et une gestion qui expose la banque Ă  des risques financiers importants.

Des avances prolongĂ©es ont Ă©galement Ă©tĂ© octroyĂ©es Ă  des sociĂ©tĂ©s affiliĂ©es Ă  Koita, comme SOSIM, Hypro Mining ou Srimamba Mining, avant toute livraison effective. Or, SOSIM, en tant que sociĂ©tĂ© de nĂ©goce, n’est pas habilitĂ©e Ă  effectuer des transactions financiĂšres de cette ampleur, faute de licence appropriĂ©e. Ces choix de la BCRG interrogent sur le sĂ©rieux des contrĂŽles exercĂ©s.

Les contrats signĂ©s avec Koita prĂ©sentent aussi des lacunes, notamment l’absence de clauses prĂ©cises sur les primes ou pourcentages. Ce flou, contraire aux standards internationaux, alimente les soupçons de pratiques opaques.

Monopole et impacts sur le marché local
Les privilÚges accordés à Tidjane Koita ont également engendré une vive opposition parmi les acteurs locaux du marché aurifÚre. Plusieurs orpailleurs dénoncent une concurrence déloyale facilitée par des avances de trésorerie conséquentes, affectant directement leur activité.

Au niveau macroĂ©conomique, les opĂ©rations monopolistiques de Koita, appuyĂ©es par la BCRG, ont des rĂ©percussions directes sur la stabilitĂ© monĂ©taire. Des fluctuations marquĂ©es du dollar sur le marchĂ© local sont en partie attribuĂ©es Ă  ces pratiques. Par ailleurs, des flux financiers massifs en provenance de DubaĂŻ – estimĂ©s Ă  plus de 500 millions de dollars en espĂšces – amplifient les inquiĂ©tudes.

Des anomalies contractuelles et retards préoccupants
Un examen approfondi des contrats entre la BCRG et une raffinerie internationale met en lumiĂšre des manquements notables. Dans l’un d’eux, bien que la responsabilitĂ© du transport de l’or soit stipulĂ©e comme incombant Ă  la raffinerie, ce sont prĂšs de 4,8 tonnes qui ont Ă©tĂ© confiĂ©es Ă  Koita, en dĂ©pit des termes convenus.

Une source interne Ă  la Banque Centrale Ă©voque Ă©galement des retards inhabituels entre les avances versĂ©es Ă  Koita et les livraisons effectives. Cette lenteur dans l’exĂ©cution des transactions ajoute une couche supplĂ©mentaire d’opacitĂ© Ă  une affaire dĂ©jĂ  complexe.

En parallĂšle, des alternatives compĂ©titives et conformes existaient. Des acteurs internationaux comme Travelex ou MoneyCorp auraient pu assurer ces opĂ©rations avec plus de garanties et Ă  moindre coĂ»t. De mĂȘme, des banques locales comme UBA, partenaires historiques de la BCRG, ont Ă©tĂ© Ă©cartĂ©es au profit de sociĂ©tĂ©s peu rĂ©glementĂ©es.

Tous Ces dysfonctionnements ternissent l’image et la crĂ©dibilitĂ© de la BCRG. En tant qu’autoritĂ© centrale, son rĂŽle n’est-il pas de garantir la transparence et la stabilitĂ© Ă©conomique ? ConsĂ©quence, on se retrouve avec une Ă©nigme : combien d’ orde la BCRG est encore dehors ? Des 4 tonnes dĂ©clarĂ©es manquantes, on s’est retrouvĂ© avec 7 tonnes rapatriĂ©es des raffineries encore source de spĂ©culation . Selon des informations, environ 12 tonnes seraient encore dehors ? MystĂ©rieuse arithmĂ©tique de l’or guinĂ©en.

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