Selon une étude publiée le 30 mai 2025, environ 49 % de la population mondiale a connu, entre mai 2024 et mai 2025, un mois supplémentaire de chaleur extrême, par rapport à un monde sans réchauffement climatique d’origine humaine. Ce constat, dressé par une coalition de chercheurs internationaux, met en lumière l’impact direct de l’utilisation continue des combustibles fossiles. Des pays comme l’île d’Aruba ont été particulièrement touchés, enregistrant jusqu’à 187 jours de chaleur extrême. L’étude révèle que 67 épisodes de canicule à travers le monde portent l’empreinte directe du réchauffement, confirmant ainsi la gravité de la situation climatique actuelle.
Les chercheurs s’inquiètent également du manque de données concernant les effets sanitaires des vagues de chaleur, notamment dans les pays en développement. Tandis que l’Europe a recensé plus de 61 000 décès liés à la chaleur durant l’été 2022, de nombreuses régions du monde ne disposent d’aucune statistique fiable. L’année 2024 s’est avérée être la plus chaude jamais enregistrée, et 2025 a débuté avec un mois de janvier record. Avec une température mondiale moyenne désormais supérieure de 1,3°C aux niveaux préindustriels, les scientifiques alertent sur le dépassement du seuil des 1,5°C fixé par l’accord de Paris, accentuant les risques pour la santé et le bien-être à l’échelle pplanétaire.
Rfi.