À la tête d’une délégation guinéenne, le ministre du Travail et de la Fonction publique, Faya François Bourouno, prend part à la 113e session de la Conférence internationale du Travail (CIT) organisée par l’Organisation internationale du Travail (OIT) à Genève, du 2 au 14 juin.
Dès l’ouverture des travaux, le ministre a souligné l’importance de cette rencontre pour la République de Guinée, en affirmant la volonté du pays de promouvoir la justice sociale, le respect des droits fondamentaux au travail et l’attachement au principe du tripartisme socle fondateur de l’OIT.
« La session inaugurale a permis la mise en place du bureau de la conférence, l’élection du président de la session ainsi que de ses vice-présidents », a déclaré M. Bourouno. Il a également précisé que les délégations ont procédé à l’examen du rapport du Directeur général du Bureau international du Travail (BIT), accompagné de la présentation du budget pour la période à venir.
« Ce budget-programme, que nous avons adopté, s’inscrit dans une vision ambitieuse. Il vise à faire de l’OIT une institution capable de transformer durablement le monde du travail, en répondant aux défis contemporains tels que la sécurité, le changement climatique et la coopération multilatérale. L’objectif est de renforcer l’accès au travail décent, notamment pour les femmes et les jeunes », a-t-il ajouté.
La participation guinéenne inclut également des représentants syndicaux et patronaux, qui prendront la parole dans les différentes commissions techniques. Plusieurs sujets majeurs figurent à l’ordre du jour de cette session, notamment la réglementation des risques biologiques, avec en perspective l’adoption de normes internationales.
Autre thématique phare : l’économie des plateformes numériques. « Il s’agira d’examiner les mécanismes de normalisation autour de cette nouvelle réalité du travail, afin de garantir la protection des emplois et promouvoir des conditions de travail dignes à l’ère du numérique », a précisé le ministre.
En conclusion, M. Bourouno a salué la convergence de vues entre les représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs sur les grandes orientations de l’OIT. « Ce consensus témoigne de la vitalité du tripartisme et renforce notre conviction que le dialogue social reste un levier fondamental pour faire face aux transformations du monde du travail », a-t-il affirmé.
source africaguinee.com
