Israël décime le haut commandement iranien : le Moyen-Orient au bord de l’embrasement »

 

Israël a lancé dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin une vaste opération militaire baptisée « Rising Lion », ciblant plusieurs sites stratégiques en Iran, notamment des installations nucléaires, des bases militaires et des figures clés du commandement iranien. Selon les autorités israéliennes, cette offensive aérienne inédite aurait décimé toute la chaîne de commandement de l’armée de l’air iranienne, une frappe particulièrement meurtrière ayant visé leur QG au petit matin.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a confirmé cette information et prévoit de publier un bilan plus détaillé des résultats de l’opération.

En réaction, l’Iran a immédiatement réagi en désignant de nouveaux responsables militaires, dont Ahmad Vahidi comme commandant intérimaire des Gardiens de la révolution, malgré son lourd passif international, et l’amiral Amir Habibollah Sayari à la tête des Forces armées.

Cette attaque d’ampleur intervient dans un contexte de vives tensions régionales, quelques jours avant une nouvelle tentative de négociations nucléaires entre Washington et Téhéran. Alors que les États-Unis nient toute implication directe, Donald Trump a reconnu avoir été informé à l’avance.

L’Iran, de son côté, considère les États-Unis comme responsables des conséquences de ces frappes.

En Europe, la France suit de près l’évolution de la situation : Emmanuel Macron a convoqué un conseil de défense à l’Élysée, tandis que le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a appelé à la retenue et exprimé sa vive préoccupation face au risque d’embrasement dans la région.

Libération