Ce dimanche 18 août, dans une tribune au JDD, Ils appellent à imposer aux laboratoires la constitution de stocks pour les remèdes les plus cruciaux.
« Très rares il y a une dizaine d’années, les pénuries de médicaments se multiplient », affirment les 26 signataires, qui s’inquiètent que 868 « signalements de tensions ou de ruptures d’approvisionnement » aient été relevés en 2018 dans les hôpitaux, soit « vingt fois plus qu’en 2008 ».
Or « les malades sont les premières victimes » de ces pénuries, qui concernent « des médicaments du cancer, des antibiotiques, des corticoïdes, des vaccins, des traitements de l’hypertension, des maladies cardiaques, du système nerveux… ».Certains patients expliquent avoir dû interrompre un traitement contre le cancer de la vessie par exemple en raison d’une pénurie de médicament.
« Ces pénuries ne touchent pas les très chères innovations thérapeutiques mais des médicaments peu coûteux qui, bien qu’anciens et tombés dans le domaine public, constituent toujours l’essentiel de la pharmacopée », ajoutent les signataires