Le projet de réduction des impacts des infrastructures sur les écosystèmes côtières en Afrique de l’Ouest (PRISE), est une initiative soutenue par Wetlands international et le PRCM, entendez partenariat, régional pour la conservation marine et côtière. Il vise à mobiliser et sensibiliser les acteurs du littoral en vue de renforcer et d’appuyer la mise en œuvre d’un cadre réglementaire et juridique efficace et effectif relatif à la construction et la gestion des infrastructures côtières pour la réduction de leurs impacts sur les sites sensibles. Cinq pays sont concernés par ce projet : le Cap Vert, le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée Bissau et la Guinée
C’est dans ce cadre que la plateforme des médias et acteurs de la société civile pour la défense du littoral en Guinée, a tenu une conférence ce mardi 27 août dans les locaux de l’ONG Guinée écologie l’initiatrice de ladite plateforme .les débats ont porté entre autres sur : le rôle et la responsabilité des professionnels des médias et acteurs de la société civile , les enjeux et défis environnementaux qui se posent au littoral en Guinée.
D’entrée le Président Fondateur de Guinée Ecologie, ,le Professeur Mamadou Saliou DIALLO en plantant le décore a précisé que : « Les acteurs de la société civile doivent travailler en synergie avec l’Etat avec la conscience, l’unité et la citoyenneté pour protéger le littoral, qui est certes un atout majeur, puisque de nombreux autres pays n’ont pas cette chance, mais doit être protégé par chacune et chacun de nous, en vue d’une exploitation rationnelle, intelligente, responsable et durable… » A- t-il sollicité Pr Saliou a de poursuivre, invité les médias à s’impliquer d’avantage : « En ce qui concerne les médias, il s’agit de créer une synergie entre ces médias justement et les acteurs de la société civile pour une dynamique commune. Pour cela, les médias que vous êtes sont incontournables pour nous aider à informer, sensibiliser et communiquer sur tout ce que nous faisons. Je vous invite à maintenir cette dynamique, à travers votre engagement, que je souhaite militant… ».
Quant à Hadja Aissatou BAH, spécialiste des questions de communication environnementale et membre de l’association femme, mines et environnement, elle a communiqué sur la place de l’information, de l’éducation, de la sensibilisation et de la prise de conscience dans la protection de l’environnement en général et du littoral en particulier.
Cette cadre du département de l’environnement des eaux et forêts a aussi évoqué le rôle un rôle essentiel et incontournable des femmes dans la protection de l’environnement .Car dit-elle les femmes représentent la moitié de la population guinéenne « si ces dernières s’engagent véritablement dans le combat, la protection de la nature sera une réalité, pour nous et surtout pour les générations futures… ».
Mamoudou CONDE, le responsable des questions environnementales à l’ONG action mine, a de son côté mis accent sur le contenu local sa signification,sa place dans le développement d’un pays. Mais qui reste encore méconnu ou mis à côté. Mamoudou CONDE, a donc plaidé pour sa prise en compte en vue de lutter contre les conséquences néfastes souvent constaté dans les zones minières du pays.
Parlant des impacts des infrastructures sur le littoral le chargé des questions environnementales à l’ONG action mine, a exhorté à la prise en compte des droits des communautés, et le développement du tourisme, des emplois verts, à travers la sensibilisation dans les langues des communautés.
A souligner que le secteur des infrastructures en Afrique de l’Ouest continue de croitre afin de répondre au besoin croissant d’une meilleure qualité de vie pour la population. Cela va proportionnellement augmenter la construction d’infrastructures telles que : les routes, les ponts, les barrages, les ports, les raffineries de pétrole, les établissements urbains côtiers.Ce qui nécessite, la mise en œuvre d’un cadre réglementaire et juridique au niveau des pays ciblés .
Sanoh Sekou Cheick
