Le président guinéen, Alpha Condé, accompagné de son homologue mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz se sont dernière chance auprès de Yahya Jammeh qui accepte de quitter rendus à Banjul ce vendredi pour une médiation de la le pouvoir, selon Halifa Sallah, le porte-parole d’Adama Barrow.
19h 25 : Yahya Jammeh accepte de quitter le pouvoir, selon Halifah Sallah, le porte-parole d’Adama Barrow.
19h 15 : L’avion du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz est sur le point de décoller de l’aéroport international de Banjul.
18h45 : Les négociations sont terminées à Banjul, affirme une source proche de la médiation qui précise qu’une déclaration est en cours de rédaction. Une autre source proche des négociateurs affirme que la mission de la médiation s’achemine vers une réussite et la satisfaction de toutes les parties.
Selon cette source, Yayah Jammeh aurait accepté de partir. « Nous sommes dans le reglement des derniers détails mais il faut rester discret pour ménager les susceptibilités des uns et des autres », a-t-elle précisé.
De son côté, Adama Barrow doit s’exprimer très prochainement depuis un hôtel de Dakar.
18h20 : Rien de nouveau à Banjul qui est toujours dans l’attente de l’issue des négociations qui pourraient permettre de contraindre Yahya Jammeh de quitter le pouvoir. Les rues de la capitale gambienne étaient particulièrement calmes ce vendredi 20 janvier. D’après l’ONU, plus de 45 000 personnes ont déjà fui la Gambie depuis début janvier, en majorité vers le Sénégal.
Les rues de Banjul sont particulièrement calmes ce vendredi 20 janvier. © REUTERS/Afolabi Sotunde
17h40 : Si la tentative de médiation en cours échoue à obtenir de Yahya Jammeh qu’ quitte le pouvoir, ce sont les forces de la Cédéao qui seront chargées de l’y contraindre par les armes. Après une brève incursion en territoire gambien, jeudi soir, les soldats sénégalais qui conduisent cette force africaine restent massés à la frontière, côté Sénégalais. À leurs côtés, plusieurs contingents ouest-africains sont mobilisés. Le Nigeria a envoyé 200 hommes au Sénégal, ainsi qu’un important dispositif aérien : des avions de combat, des avions-cargos, mais aussi un hélicoptère et un avion de surveillance qui survole déjà le territoire gambien, selon des sources gouvernementales. Le Ghana est également mobilisé. 205 hommes et plusieurs avions sont prêts à intervenir. Ils attendent le déclenchement éventuel d’une opération pour quitter le Ghana. Du côté du Mali, on confirme à demi-mot seulement. « Nous restons solidaires des efforts de la Cédéao et nous contribuons à leur mise en œuvre », explique une source gouvernementale, sans donner davantage de détails sur le niveau d’implication des forces maliennes. Enfin, le Togo fait partie des pays cités par le Sénégal, qui a pris la tête de la force ouest-africaine, comme pays contributeur. Une information démentie par les autorités togolaises.
17h10 : L’intervention de troupes sénégalaises en Gambie n’est pas une première dans l’histoire. En 1981, dans les tout derniers jours de juillet, l’armée sénégalaise avait pris le contrôle de la capitale gambienne pour rétablir en fonction le président Jawara qui avait été chassé du pouvoir par un coup d’Etat. Pour Abdoulaye Saine, un professeur de l’université de Miami d’origine gambienne, l’intervention en cours n’a rien à voir avec la précédente. « La situation est réellement différente de celle de 1981 parce que la force d’intervention dirigée par les Sénégalais est là pour exécuter la volonté souveraine du peuple gambien, telle qu’exprimée lors des élections en décembre. Elle n’est pas là pour rétablir un régime qui a été renversé. Cette fois-ci, l’intervention est soutenue par la Cédéao, les nations unies, et des pays importants comme la France ou les Etats-Unis », a-t-il expliqué au micro de RFI.
16h45 : Dans une lettre, François Hollande a adressé ses félicitations à Adama Barrow suite à la cérémonie d’investiture de jeudi 19 janvier à Dakar qui a fait de lui le nouveau président de la Gambie. « Je tiens à vous adresser, en mon nom personnel et au nom du peuple français, mes félicitations sincères et chaleureuses. Cette journée marquera l’histoire de votre pays. La cérémonie d’investiture consacre, conformément à la Constitution gambienne, votre indiscutable victoire aux élections présidentielles du 1er décembre dernier, confirmée par la Commission électorale indépendante. L’ère nouvelle que vous inaugurez a un retentissement qui dépasse très largement les frontières de votre pays. La volonté du peuple gambien doit être respectée », a notamment écrit le président français. « Je salue également le rôle essentiel de la Cédéao, avec l’appui de l’Union Africaine, de l’Union européenne et du Conseil de Sécurité des Nations Unies, pour vous appuyer et récuser toute contestation. La France apporte son soutien résolu aux initiatives prises par la Cédéao pour vous permettre d’exercer votre mandat », a également ajouté François Hollande.
16h25 : Toujours selon une source onusienne, Yahya Jammeh réclamerait des garanties de sécurité pour lui et ses hommes. S’il accepte de quitter le pouvoir, la question du pays qui pourrait l’accueillir se posera. La Mauritanie, la Guinée, le Maroc ou encore le Nigeria seraient des destinations envisagées. Les négociations se poursuivent.
15h30 : Selon une source onusienne, si Yahya Jammeh accepte de quitter le pouvoir ce vendredi, la passation avec Adama Barrow pourrait se faire dans la journée.
15h : Selon une source proche de la Cédéao, l’ultimatum a été pour l’instant suspendu le temps de permettre à Yahya Jammeh d’assister à la prière du vendredi. Les discussions doivent reprendre ensuite et tant qu’elles avancent, il n’y a pas d’horaire défini pour qu’elles prennent fin.
14h45 : En plus des dizaines de milliers de Gambiens qui ont fui le pays, des milliers de touristes sont en train d’évacuer la Gambie. Plusieurs avions de tours opérateurs se sont posés à l’aéroport de Banjul afin d’établir une sorte de pont aérien principalement avec l’Europe.
14h30 : Il faut se souvenir que la crise politique en Gambie a commencé au mois de décembre à l’annonce des résultats de la présidentielle remportée à la surprise générale par Adama Barrow. Dans un premier temps, Yahya Jammeh avait reconnu sa défaite face à son adversaire avant de se raviser quelques jours après et de contester la régularité des résultats de l’élection.
14h15 : On en sait plus sur la composition de la délégation de haut niveau de la Cédéao qui se trouve actuellement à Banjul. Aux côtés des présidents mauritanien et guinéen, il y aussi Mohamed Ibn Chambas, le représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest.
14h00 : L’ultimatum de la Cédéao aurait été prolongé jusqu’à 16 heures TU afin de laisser plus de temps à la médiation d’obtenir le départ de Yahya Jammeh.
13h45 : Il est vraisemblable que l’on assiste aux dernières heures du régime de Yahya Jammeh en Gambie. L’ancien président était depuis plus de 22 ans à la tête du pays.
13h30 : A Banjul, tout est calme. C’est une ville morte, les rues désertes. Les magasins sont fermés. Les touristes sont partis et les hôtels sont vides. Banjul est une capitale sur le qui-vive.
13h15 : Le président gambien Adama Barrow est toujours à Dakar où il a prêté serment hier. Il est actuellement dans un hôtel de la capitale sénégalaise. Il a désormais le statut de chef de l’Etat et il est dans l’attente de son installation à Banjul où il devra alors former son gouvernement.
13h : Difficile de savoir ce vendredi si les troupes ouest-africaines sont actuellement en Gambie. Jeudi en fin d’après-midi, le porte-parole de l’armée sénégalaise, cité par l’AFP, avait indiqué que des éléments avaient pénétré en territoire gambien. Depuis, plusieurs unités sont postées à la frontière.
→ A (re)lire : Gambie: Barrow investi, les troupes ouest-africaines franchissent la frontière
12h40 : Notre envoyé spécial en Casamance explique que la situation est calme sur le terrain. A la frontière entre le Sénégal et la Gambie, le trafic a repris entre les deux pays et les troupes ouest-africaines sont peu visibles.
12h30 : Sur RFI, une habitante de Banjul fait part de son souhait de voir Jammeh quitter le pouvoir : « Nous espérons, nous prions, pour que tout se passe bien. Jammeh doit partir parce que nous avons maintenant un nouveau président, Adama Barrow. Nous en avons assez de lui. Il a mis des gens en prison. Il a tué du monde. Des choses épouvantables, des choses que nous ne pouvons pas lui pardonner. Nous aimons la paix parce que la Gambie est trop petite pour être le théâtre de combats. Nous ne savons pas ce que la communauté internationale fera de Jammeh. Mais, nous, nous voulons qu’il démissionne et qu’il parte tranquillement. Depuis hier, tout est fermé. Vous n’aurez rien à manger, sauf si vous avez fait des provisions il y a trois jours. C’est pour cela que nous espérons et prions pour que tout se termine aujourd’hui ».
12h20 : L’agence d’information officielle mauritanienne annonce que le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz est lui aussi arrivé en Gambie pour tenter de convaincre Yahya Jammeh de quitter le pouvoir.
12h15 : Selon une source diplomatique onusienne, Yahya Jammeh serait en train de négocier les conditions de son départ. Il avait exprimé lors de la visite du président mauritanien mercredi son souhait de faire la passation de pouvoir avec Adama Barrow. Il voulait aussi rester en Gambie, une condition jugée inacceptable par la Cédéao.
12h : C’est l’heure limite donnée ce jeudi par le président de la commission de la Cédéao à Yahya Jammeh pour quitter le pays avec le président guinéen Alpha Condé. Faute de quoi, « les troupes vont passer à l’intervention militaire proprement dite », a prévenu Marcel Alain de Souza.
11h45 : Ce jeudi, Yahya Jammeh a dissout son gouvernement. Dans la foulée, il a annoncé dans un communiqué lu à la télévision nationale gambienne qu’il allait en former un nouveau dans les prochaines heures. Peu de temps auparavant, il avait déclaré trois mois d’état d’urgence dans son pays.
11h25 : Le président guinéen, Alpha Condé est arrivé à Banjul avec comme mission de convaincre Yahya Jammeh de partir en exil en sa compagnie.
11h10 : A un peu moins d’une heure de la fin de l’ultimatum, certaines troupes de la Cédéao sont actuellement côté sénégalais à un kilomètre du poste-frontière. Elles sont prêtes à suivre les ordres qui viendront de l’état-major basé à Dakar.
11h00 : Près de la frontière gambienne, la population est dans l’attente. Les espoirs sont grands de voir Yahya Jammeh lâcher le pouvoir. C’est le souhait de Mady Gueye, natif de Karang : « Mon espoir, c’est que Jammeh quitte le pouvoir et que les gens rentrent chez eux et que la paix revienne en Gambie ».
10h50 : Le poste frontière de Karang est ouvert ce matin et signe que la situation à Banjul est toujours tendue des réfugiés continuent d’arriver. Ce qu’il faut noter, c’est l’entraide entre ces réfugiés, plus de 15 000 personnes, et les habitants. Certains laissent leurs maisons, d’autres apportent de la nourriture. Seydou Senghor l’un des responsables de la Croix-Rouge se félicite : « C’est la solidarité. Il n’y a pas de frontière entre nous. Chacun apporte ce qu’il peut et on fait avec. Peut-être qu’il y a des frontières, mais les peuples sénégalais et gambien, ce sont le même peuple ».
10h45 : Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé jeudi le nouveau président gambien Adama Barrow pour lui exprimer « son soutien total » face au refus du président sortant Yahya Jammeh de reconnaître sa défaite électorale. Le Conseil de sécurité de l’ONU avait plus tôt adopté à l’unanimité une résolution soutenant les efforts menés par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour pousser Yahya Jammeh à quitter le pouvoir.
10h30 : Retour sur la journée de jeudi. La mécanique politico-militaire mise en place depuis plusieurs jours par la Cédéao s’est enclenchée juste après 17 heures et l’investiture d’Adama Barrow à l’ambassade de Gambie à Dakar. A peine en fonction, le nouveau président a appelé les forces armées gambiennes à se rallier à lui. Une heure plus tard à 18 heures, en temps universel, à New York, le Conseil de sécurité de l’ONU a apporté à l’unanimité son soutien à la Cédéao, feu vert implicite à une intervention armée. Celle-ci se préparait depuis plusieurs jours avec l’arrivée au Sénégal de troupes nigérianes, ghanéennes, togolaises et maliennes. A 18 heures 30, les premières troupes ont pénétré en territoire gambien. On pense alors à une opération éclair et sans grandes difficultés. D’autant que le chef d’état-major gambien, Ousman Badji qui avait dit la veille qu’il n’entrainerait pas ses hommes dans un combat stupide, est aperçu parmi les manifestants à Banjul. Des manifestants qui célèbrent dans les rues la fin du régime Jammeh. Pourtant depuis 23 heures, les hommes de la Cédéao ont suspendu les opérations, signe qu’une dernière chance est offerte à Yahya Jammeh.
10h10 : Ces derniers jours, plus de 45 000 personnes ont fui la Gambie, selon l’ONU.
→ A (re)lire : A la frontière, les Sénégalais accueillent les Gambiens qui fuient la crise
10h : Quels sont les futurs points de chute de Yahya Jammeh dans le cas où il accepterait de quitter le pouvoir ? Plusieurs possibilités d’exils sont avancées : le Maroc, la Guinée, la Mauritanie, la Guinée-Bissau ou encore le Qatar. Ce sont les options mises sur la table ces derniers jours, selon plusieurs sources régionales.
9h45 : Pour rappel avant de se rendre dans la capitale gambienne, Alpha Condé a donc fait un arrêt en Mauritanie pour discuter avec le président Mohamed Ould Abdel Aaziz, le dernier chef d’Etat à avoir vu Yahya Jammeh mercredi dernier.
9h35 : Alpha Condé vient de décoller de Nouakchott en Mauritanie. Il a donc pris la direction de Banjul.
9h30 : Alpha Condé saura-t-il convaincre Yahya Jammeh de monter à bord de son appareil et de partir en exil ? On le saura à midi, heure de la fin de l’ultimatum fixé à l’ex-président gambien par la Cédéao. Le choix d’Alpha Condé, qui est accompagné d’une délégation sierra-léonaise et mauritanienne pour cette mission de la dernière chance, est parfaitement logique. Depuis plusieurs jours, le numéro un guinéen manifestait sa disponibilité pour aider à résoudre la crise. Il a dépêché depuis hier à Banjul son conseiller, Tibou Kamara, très proche de Yahya Jammeh avec qui il a des liens familiaux. Alpha Condé prône le dialogue. Il est opposé à la solution militaire. Pour autant, il a fait savoir par son porte-parole qu’il était totalement solidaire des décisions de la Cédéao.
9h15 : La force de la Cédéao déployée sur le terrain compte près de 7 000 hommes venus de cinq pays : Nigeria, Sénégal, Ghana, Mali et Togo.
9h : Des milliers de Gambiens continuent encore de fuir leur pays. Le rythme s’est surtout accéléré entre mercredi et jeudi. Notre reporter a suivi des agents d’une ONG locale engagée dans le recensement des réfugiés dans quatre communes du département de Sindian près de la frontière gambienne.
Le rythme des arrivées s’est accéléré depuis la fin du mandat de Yahya Jammeh mercredi à minuit.
Reportage en Casamance
20-01-2017 – Par RFI
8h45 : Des contingents de la Cédéao sont prêts à avancer sur les points stratégiques : Banjul, bien évidemment, mais aussi sur Kanilai au sud-est, à environ une heure trente de route de la capitale. Cette commune, village natal de Yahya Jammeh, est une place forte. L’ex-président y a fait construire une immense enclave. Et depuis quinze jours, les troupes d’élite gambiennes y sont prépositionnées. Des tranchées ont d’ailleurs été creusées, car Kanilai est collée à la frontière. De l’autre côté, c’est la Casamance. Jeudi, c’est d’ailleurs dans cette région qu’il y a eu les uniques échanges de coups de feu entre les troupes Cédéao et des éléments, visiblement d’une rébellion – une information de l’Agence France Presse – celle du Mouvement des forces démocratiques de Casamance, le MFDC, réputé proche de Jammeh.
► A (re)écouter : Revue de presse Afrique – A la Une : Gambie, un pays, deux présidents
8h30 : Yahya Jammeh paraît très isolé. Jeudi soir, il y a même eu des célébrations dans la capitale, à la suite de la prestation de serment d’Adama Barrow à Dakar. Pendant toute la journée, Banjul avait pourtant des allures de ville fantôme avec des rues désertes. Mais dès la prise de fonction officielle du nouveau président, des klaxons ont commencé à retentir dans les rues, des gens sont sortis. Il n’y avait pas de forte présence militaire visible dans la capitale. Des policiers et des soldats ont même été vus en train de célébrer avec la population et parmi eux le chef d’état-major des forces armées gambiennes.
8h15 : Selon notre correspondante à Banjul, la situation est aussi calme dans la capitale gambienne. « La ville se réveille et ses habitants sont dans l’attente de voir comment vont se dérouler les événements des prochaines heures ».
8h : Guillaume Thibault est l’envoyé spécial de RFI à la frontière entre la Gambie est le Sénégal. A côté du lieu où sont postées les troupes ouest-africaines. « Tout est calme ce matin, ici comme sur l’ensemble du front ». La Gambie est enclavée, entourée par le Sénégal, et l’état-major des forces de la Cédéao basées en ce moment à Dakar joue sur cette faiblesse géographique. Cinq pays participent : le Nigeria, le Sénégal, le Ghana, le Mali et le Togo. Sont également engagées et prêtes à intervenir des forces navales. Un navire de guerre du Nigeria est positionné au large de Banjul. Et enfin, des capacités aériennes. Là encore, ce sont notamment des avions de l’armée du Nigeria qui sont prêts à décoller de Dakar, à appuyer les mouvements au sol. Des survols à basse altitude ont d’ailleurs été observés hier au-dessus de Banjul, des aéronefs qui ont mené uniquement des opérations de reconnaissance.
7h30 : La Gambie est prise en étau ce matin, le terrain est quadrillé par ces forces de la Cédéao. C’est un moyen de pression énorme sur Yahya Jammeh. L’ultimatum pour l’ex-chef de l’Etat est clair. Il a jusqu’à midi pour quitter le pays. Et si Alpha Condé échoue, l’ensemble de ces troupes seront alors déployées. L’intervention militaire engagée hier en fin d’après-midi, dès l’investiture du président Adam Barrow, stoppée en début de nuit pour permettre cette négociation pourrait alors reprendre. Même si le dispositif est prêt, la Cédéao a toujours cherché une issue pacifique et tous les chefs d’Etat de la sous-région préféreraient un départ de Yahya Jammeh sans avoir à tirer de coup de feu.