« Sauver la planète est possible, mais les dirigeants mondiaux doivent « agir maintenant », notamment en mettant, non pas des milliards, mais des milliards de milliards sur la table. Car il ne s’agit pas que de l’environnement, mais aussi de la paix et de la stabilité mondiale… », ce sont les mots hier, de la secrétaire exécutive de la convention-cadre de l’ONU sur le changement climatique.
De grands absents
La reine d’Angleterre, pour des raisons de santé, mais surtout et sans raisons très claires, les présidents russe et chinois. « C’est inquiétant pour l’avenir de la planète », regrette Le Parisien dans son édito. « Quel espoir peut-on avoir en un sommet présenté comme celui de la dernière chance dans la lutte contre le réchauffement climatique si les dirigeants des pays les plus pollueurs ne daignent pas se déplacer ? », s’interroge Le Parisien.
Vu de l’étranger en tout cas, « le président français fait figure de facilitateur dans les négociations », raconte l’envoyé spécial du Parisien à Glasgow. « C’est auréolé d’une image de champion qu’il prononcera cet après-midi un discours très attendu. Mais les associations écologistes ne manquent pas de rappeler que la justice a condamné l’État français en octobre pour ses engagements climatiques non tenus entre 2015 et 2018. »
Un rapport alarmiste des météorologues
Le moment n’a sans doute pas été choisi au hasard. Les experts de l’OMM, l’Organisation météorologique mondiale, estiment que « les sept années allant de 2015 à 2021 devraient être les plus chaudes jamais enregistrées ». Pour les Nations unies, « la planète est en train de se transformer sous nos yeux », titre le quotidien Les Échos sur son site internet.
« Les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre et la chaleur qu’elles induisent ont désormais « propulsé la planète sur un terrain inconnu » et ont « de graves conséquences pour les générations actuelles et futures ». Ce sont les avertissements sans équivoque de l’OMM. Et s’il fallait, ajoute Les Échos, encore un fait marquant : pour la première fois, il a plu au point culminant de la calotte glaciaire du Groenland, là où il n’avait jamais que neigé. »
L’Église cherche la réponse au rapport Sauvé
La Conférence des évêques se réunit à partir de demain mardi, à Lourdes, pour décider de mesures concrètes contre les agressions sexuelles et réfléchir à la réparation des milliers de victimes, avance Le Figaro. « Après le rapport Sauvé publié le 5 octobre, les évêques de France sont sur la sellette. Ils vont devoir trouver des réponses au choc et à l’effroi. »
Pour Le Figaro, « certaines mesures peuvent rapidement être mises en place : accueil et écoute des plaignants, protocole avec la justice, indemnisation des victimes ». Mais le journal rappelle que « la très médiatique question de l’abolition du secret de la confession en cas d’agressions n’est pas du ressort de la conférence épiscopale mais de Rome. Sur ce point, les choses ne sont donc pas près de changer ».
Dialogue de sourds entre Emmanuel Macron et Boris Johnson
Deux dirigeants… et deux visions différentes d’un même dossier : celui des licences de pêche post-Brexit. Pour sortir de la crise, « le président français propose un plan de travail et des mesures concrètes », nous explique Les Échos, alors que « le Premier ministre britannique veut d’abord un retrait des menaces de sanctions françaises ».
Emmanuel Macron et Boris Johnson se sont entretenus, hier à Rome, loin des caméras et des micros. La France exige que ses pêcheurs puissent continuer à travailler notamment auprès des îles de Jersey et de Guernesey, souligne Le Figaro économie. Pour le moment, on est toujours dans l’impasse… Dès demain, le 2 novembre, Paris pourrait interdire aux navires de pêche britanniques de débarquer leur cargaison dans les ports français. Londres de son côté, ne comprend pas la rhétorique menaçante de Paris
rfi