Le Paris Saint-Germain s’est imposé face à l’Olympique de Marseille en clôture de la 32e journée de Ligue 1, ce dimanche 17 avril (2-1). Grâce à leur succès dans ce 102e « Classique », les leaders parisiens devancent désormais leurs dauphins marseillais de 15 points.
C’était un choc entre le premier et le deuxième de Ligue 1, le « Classique » du championnat de France. Et pourtant, les amoureux de football ont assisté, ce dimanche 17 avril, à match d’une immense pauvreté entre le PSG et l’OM.
Et à ce jeu de l’ennui, ce sont finalement les Parisiens qui s’en sont le mieux sortis (2-1).
Trois buts en première période
Ce 102e « Classique » a été à l’image du Parc des Princes : froid, terne et ennuyeux malgré les trois buts inscrits et la présence du trio Messi-Neymar-Mbappé côté PSG. Mais si le stade s’est tu pendant 90 minutes, c’est que les ultras parisiens l’ont décidé. Si cette affiche entre le leader et son dauphin n’a pas été à la hauteur de l’événement, c’est que les acteurs n’ont pas mis les ingrédients suffisants.
Et pourtant, ils se sont mutuellement aidés pour offrir un semblant de spectacle, avec deux premiers buts largement évitables. Le premier est l’œuvre de Neymar, prenant de vitesse Valentin Rongier sur une ouverture de Marco Verratti, avant de récupérer le ballon en extension pour devancer la sortie hasardeuse du gardien Pau Lopez (1-0, 12e).
Vingt minutes plus tard, au tour de son homologue parisien Donnarumma de se rater, sur corner, ce qui profite à Duje Caleta-Car (1-1, 31e).
Suivez toute l’actualité internationale en téléchargeant l’application RFI
Malgré son incapacité à mettre du rythme dans cette rencontre, le PSG a su se servir d’une nouvelle erreur marseillaise, la main dans la surface de Valentin Rongier, décidément pas en réussite : penalty transformé par Kylian Mbappé (2-1, 45e+5).
Un deuxième acte pour s’endormir
À la pause, c’est bien payé pour le PSG. On ne verra plus rien au retour des vestiaires, si ce n’est deux buts refusés pour hors-jeu : le premier de Kylian Mbappé, le second du défenseur marseillais William Saliba.
Fait marquant, au cours de cette triste seconde période, les Parisiens n’ont pas tenté la moindre frappe, face à des adversaires qui ne les ont jamais inquiétés.
Soirée à oublier pour tout le monde, même pour les vainqueurs malgré une troisième victoire de rang. Les Marseillais, eux, peuvent s’en vouloir de n’avoir rien proposé face à un PSG si pâle, qui file vers son dixième titre de champion de France