Procès du 28 septembre : »l’invocation de versets religieux par un accusé ne saurait représenter un motif de détermination de son innocence  » par Jean Paul KOTEMBEDOUNO

A PROPOS DU PROCÈS SE RAPPORTANT À L’AFFAIRE DU 28 SEPTEMBRE 2009

Autant, la pertinence, la précision, la concision, a fortiori l’invocation de versets religieux par un accusé ne sauraient représenter un motif de détermination de son innocence – sinon, les avocats, les imams, prêtes et pasteurs accusés dans certaines affaires criminelles se tireraient instamment d’affaire car très éloquents – autant, sa participation active à la manifestation de la vérité par le prisme d’une attitude coopérative avec le tribunal peut, aux yeux de celui-ci, déterminer une décision bienveillante dans la détermination éventuelle de la peine, en cas de condamnation. @

De même, si la timidité, d’un accusé ne saurait représenter un fait déterminant sa culpabilité, le caractère systématique de la dénégation de certaines réalités connexes peut, inversement, rendre le juge insensible à une éventuelle décision bienveillante dans la fixation de la peine, en cas de décision de condamnation.

En définitive, sous réserve que l’on ne soit au courant de rien effectivement, il vaut donc mieux de coopérer tant qu’on est au courant des choses de nature à contribuer à la manifestation de la vérité ( cela signifie-t-il nécessairement témoigner contre soi-même ? J’en doute).

1. DURA LEX SED LEX

2. SUMMUM JUS SUMMA INJURIA

3. JURA NOVIT CURIA