Le Président Mamadi Doumbouya: L’Artisan d’une nouvelle culture du service public en Guinée (Par I. Sanoh)

Sous le magistère du Président de la République, Son Excellence le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya, la Guinée connaît une transformation profonde dans la manière dont les postes publics sont perçus et occupés.

Récemment, plusieurs anciens ministres ont été nommés à des postes de directeurs généraux, une démarche qui a surpris   de nombreux guinéens habitués aux conventions traditionnelles. Pour certains, c’est une manière d’éviter la rupture politique avec ces cadres, d’autres y voient une subtile pratique de maintien des équilibres politiques.

Cependant, au-delà des apparences, cette approche révèle une vision nouvelle et ambitieuse de la gestion de l’État et du service public, portant des enseignements profonds pour le peuple guinéen.  Non seulement, il y a valorisation de l’expertise technique, réutilisation des compétences, mais aussi   lutte contre la stagnation et surtout redéfinition des valeurs du service public.

Le Président de la République déconstruit une idée bien ancrée dans la culture populaire guinéenne : le poste de ministre est considéré comme le sommet de la carrière dans la fonction publique, et tout autre poste est vu comme une régression. En confiant des responsabilités de directeurs généraux à d’anciens ministres, il envoie un message fort.   Ce qui compte, ce n’est pas le prestige d’un titre, mais l’impact concret et les résultats qu’un individu peut apporter à la nation. Ou encore l’utilité ne se mesure pas à l’aune de la fonction occupée mais par l’aptitude à produire la performance où que l’ont soit.

Cette nouvelle dynamique impulsée par le Chef de l’État valorise chaque poste de l’administration publique, en insistant sur le fait que toutes les responsabilités, qu’elles soient politiques ou techniques, sont essentielles au développement du pays. Il s’agit d’un appel à dépasser les apparences et à reconnaître la dignité et l’importance de chaque fonction dans l’État.

Sous l’impulsion du Chef de l’État, le rôle de ministre est en train d’être redéfini.  Au-delà, le rôle même du service public est en train d’être redéfini.  Dans la mentalité populaire, devenir ministre était souvent perçu comme une fin en soi, le point culminant d’une carrière. Pourtant, le Président de la République, à travers ses actions, montre que servir l’État peut prendre différentes formes et que chaque fonction, quelle que soit son intitulé, a sa place et son importance.

En nommant des anciens ministres à des postes de directeurs généraux, il démontre que l’essentiel n’est pas le poste occupé, mais ce que l’on fait pour le bien de la Guinée. Cette réallocation des compétences brise les barrières symboliques et montre que chaque acteur de l’administration publique, qu’il soit ministre ou directeur, ou même simple employé, contribue au même objectif : le développement et l’épanouissement du pays.

Le Président de la République encourage également, par ces nominations, une culture d’humilité au sein de l’administration. Il met en avant une valeur essentielle : l’abnégation au service de l’État. Le message est clair : << Ce n’est pas le statut qui compte, mais le service rendu à la nation.>> Cette approche encourage une mentalité où le devoir prime sur l’ambition personnelle, où l’intérêt collectif surpasse le prestige individuel.

Il montre ainsi que la quête du pouvoir ou du prestige ne doit pas être la motivation première des serviteurs de l’État. C’est avant tout une question de responsabilité et de contribution au bien commun, à l’intérêt général, que l’on soit en première ligne en tant que ministre ou dans un rôle plus discret, mais tout aussi essentiel, comme directeur général.

En redéployant d’anciens ministres à des postes de direction, le Chef de l’Etat évite la stagnation au sein du gouvernement tout en permettant à ces personnalités de continuer à apporter leurs expertises et leurs compétences au pays. Cela démontre une grande souplesse dans la gestion des ressources humaines de l’État et une reconnaissance des compétences techniques qui, parfois, se déploient mieux dans des fonctions exécutives que dans des fonctions politiques.

Cette rotation des postes permet également de créer de nouvelles dynamiques au sein de l’administration, offrant aux nouvelles générations une opportunité d’accéder aux postes ministériels, tout en s’assurant que les anciens ministres continuent d’apporter une contribution précieuse au pays.

Ces décisions du Chef de l’État portent un enseignement clair pour l’avenir de la Guinée. Elles montrent que le service à la nation ne se limite pas à la recherche d’un statut élevé, mais à l’apport concret de chaque citoyen dans son domaine de compétence. En faisant évoluer les mentalités sur la valeur des postes publics, il invite tous les Guinéens à embrasser une vision plus large, celle du service, de l’engagement et de l’humilité.

Ainsi, il pose les bases d’une véritable transformation culturelle. Il montre la voie d’une Guinée où chaque fonctionnaire, à son poste, peut contribuer à la construction d’une nation forte et prospère, et où le mérite, l’efficacité et l’engagement remplacent les anciennes conceptions du prestige et du pouvoir.

Ibrahima Sanoh

Citoyen guinéen