Politique : Les activités du Parti de Toumba Diakité lancées à Conakry

 

À l’occasion d’une assemblée générale tenue ce samedi 21 septembre 2024, les activités du Parti Démocratique pour le Changement (PDC) d’Aboubacar Toumba Diakité ont été officiellement lancées. C’est le nouveau siège dudit parti sis à Behanzin dans la commune de Gbessia qui a abrité cet événement.

Devant de nombreux militants et sympathisants, mobilisés pour la circonstance ‘Fatoumata Marietou Fofana memembre de BPN  du PDC a dans son discours d’ouverture, fait un rappel de la circonstance de cet évènement avant de dépeindre la situation des conditions de vie des populations:

« Sous la présidence du Commandant Aboubacar Toumba Diakité dit Toumba, le parti a vu le jour dans un contexte de profonde injustice. Son nom, autrefois terni par des accusations organisées et orchestrées, a été réhabilité grâce à la détermination du CNRD dirigé par le Général Mamadi Doumbouya dont nous saluons le courage et nous remercions très sincèrement, offrant ainsi à notre nation l’opportunité de découvrir la vérité sur une des pages sombres de notre histoire.  À Conakry, de nombreux habitants vivent dans des bidonvilles comme ceux de Hermakonon, de Dabondy, de Matam, de Coronthie à 2km du palais présidentiel, où les conditions de vie sont extrêmement précaires. L’électricité et l’eau sont rares dans certaines zones du pays. Le manque de services de base et d’infrastructures rend la vie quotidienne difficile et précarisée. À Faranah, l’accès aux soin de santé est limité .

 Dans les villes comme Labé, le chômage est un problème majeur. Des jeunes diplômés se retrouvent souvent sans emploi pendant des années sans perspective d’emploi. Cette situation reflète la difficulté pour les jeunes de trouver un emploi décent et stable, malgré leur niveau d’éducation. »,a-t-elle dénoncé .

Pour certains observateurs le lancement des activités du Parti de Toumba, alors qu’il est encore sous le coup d’une condamnation, dans l’affaire des massacres du stade du 28 septembre 2009, pourrait être perçu comme un défi à l’autorité de l’État et aux droits des victimes.

Mohamed Keita