Ce vendre 25 aout 2017 ; au sortir d’une rencontre avec l’association des jeunes pour le développement intégré du littoral (AJDIL), le président de la Plate forme des citoyens unis pour le développement PCUD, Abdourahmane Sanoh s’est insurgé contre la surfacturation qui s’effectue au niveau de certains projets de développement en Guinée . C’était au siège de sa structure faitière de la société civile guinéenne.
ABS :« Lorsqu’il y a de la surfacturation, c’est le prix de l’investissement qui gonfle. Et, lorsqu’il s’agit, comme l’électricité, de récupérer cet investissement sur la facture du consommateur, forcément la partie de la surfacturation, la part dans le coût de l’investissement qui concerne la surfacturation et qui aura bénéficié à un minimum de personnes conduisant ce projet va être répercutée sur le pouvoir d’achat des populations. C’est ce que nous condamnons .
Vous-même vous avez vu entre 2010 et 2011. On a acheté des groupes électrogènes qu’on a amenés dans des conditions assez incompréhensibles. Ces groupes sont restés combien de temps sous la pluie à Tombo? Tout le monde a vu ça. C’était des problèmes liés justement à ce genre d’exercice », a-t-il rappelé
De poursuivre il révèle que la subvention de l’Etat dans le secteur de l’électricité pèse lourd sur le budget annuel : « C’est environ 400 milliards de francs guinéens par an. Cette fois-ci, à peine qu’on arrive à la moitié de l’année, on est à plus de 575 milliards. Si la tendance est maintenue, on tend à se retrouver avec plus de 1000 milliards ».
Pour lui ces pratiques visent à rendre d’avantage la vie chère : « Par ce que les opérateurs économiques ne sont pas des philanthropes, lorsque les charges augmentent, ils répercutent sur le prix de leurs produits. Finalement, c’est la population qui est appauvrie et qui va payer les frais», a déploré Monsieur Sanoh
FATOUMA CAMARA