L’être humain ne pourrait pas vivre jusqu’à 200 ans. Des chercheurs néerlandais ont affirmé jeudi avoir fixé le « plafond de verre » de la durée de vie humaine à 115, ans pour les femmes et à 114 ans pour les hommes, malgré l’augmentation de l’espérance de vie. Ils sont arrivés aux mêmes conclusions que leurs confrères américains l’an passé.
Ils l’appellent le « mur ». La limite, la barrière infranchissable qui existe chez toutes les espèces vivantes. Pour l’être humain, ces chercheurs ont fixé le seuil à 115 ans pour les femmes et à 114 ans pour les hommes, et ce, en fonction de l’espérance de vie qui continue d’augmenter pour les deux sexes. D’autres scientifiques américains avaient conclu l’an dernier qu’en 2070, l’espérance de vie moyenne serait de 93 ans.
Pour le moment, et pour parler de façon globale, ce sont les progrès dans la prise en charge des cancers et de l’appareil respiratoire chez les personnes âgées qui augmentent l’espérance de vie sur tous les continents du monde. L’accès aux soins s’est aussi amélioré ces dix dernières années et le travail est aussi moins pénible. Enfin, de plus en plus de personnes font attention à leur nourriture, à leur consommation de tabac et d’alcool, et pratiquent un peu de sport.
Néanmoins, il reste d’énormes différences entre les pays riches et les plus pauvres. En Europe, l’espérance de vie est aujourd’hui de 80 ans pour les hommes et 85 pour les femmes, et le record est détenu par Jeanne Calment, la Française morte à 122 ans. L’exception qui confirme la règle.
En Afrique Le rapport montre que les nouveau-nés dans 29 pays, tous à haut revenu, ont une espérance de vie moyenne d’au moins 80 ans tandis que, dans 22 autres pays, tous en Afrique subsaharienne, elle est de moins de 60 ans.
Ainsi, l’Esperance Globale de la Guinée est de 59 ans : 58.2 ans pour les hommes contre 59.8 ans pour les femmes.
La Sierra Leone voisine occupe le dernier rang au monde avec une Esperance de vie de 49,3 ans pour les hommes et 50, 8 pour les femmes.
Pour allonger encore la durée de vie, l’OMS pointe des domaines où des progrès sont nécessaires : fournir de l’eau potable à quelque 1,8 milliard de personnes qui boivent de l’eau contaminée chaque jour, réduire le nombre de fumeurs qui dépasse le milliard dans le monde et donner accès à des toilettes salubres aux 946 millions de personnes qui défèquent en plein air
