Le 14 avril, la chanteuse américaine Katy Perry a marqué l’histoire en rejoignant un équipage exclusivement féminin pour un vol spatial touristique à bord de la fusée New Shepard, propriété de Blue Origin, l’entreprise de Jeff Bezos. Ce vol court mais symbolique, d’une durée d’une dizaine de minutes, a survolé la ligne de Karman à plus de 100 km d’altitude avant de redescendre sur Terre. C’était la première mission 100 % féminine depuis celle de Valentina Terechkova en 1963. À ses côtés se trouvaient Aisha Bowe, ancienne de la NASA, Amanda Nguyen, militante et fondatrice d’ONG, Gayle King, animatrice TV, Kerianne Flynn, productrice, et Lauren Sánchez, compagne de Bezos.
Entre inspiration et polémique environnementale
Katy Perry a expliqué qu’elle avait voulu vivre cette expérience pour inspirer sa fille Daisy, lui montrant qu’aucun rêve n’est hors de portée. Toutefois, cette aventure a aussi suscité des critiques. Selon le média Vert, chaque passagère aurait généré 15,5 tonnes de CO2 pour ce vol, soit autant qu’une Française en un an et demi. Une donnée qui relance le débat sur l’impact écologique du tourisme spatial, même lorsqu’il s’agit de missions aux intentions symboliques fortes.
RFI