Le 1er juin, l’Ukraine a mené une attaque coordonnée contre au moins quatre bases militaires russes, dont Belaïa en Sibérie et Olenia dans l’Arctique. Des drones explosifs, parfois dissimulés dans des conteneurs, ont visé avec précision des bombardiers stratégiques comme les Tupolev-95, causant d’importants dégâts.
Des images satellites et vidéos en sources ouvertes confirment la destruction d’une dizaine d’avions, bien que Kyiv affirme en avoir touché une quarantaine. L’ampleur de l’attaque, menée à plusieurs milliers de kilomètres du front, met en lumière la vulnérabilité de la défense aérienne russe.
Cette opération, qui aurait nécessité des mois de préparation, est considérée comme un revers majeur pour Moscou. Elle fragilise sa flotte aérienne stratégique, notamment les rares avions de détection A-50, essentiels pour le commandement aérien.
Selon les services ukrainiens, 34 % des bombardiers stratégiques russes auraient été détruits, pour un coût estimé à 7 milliards de dollars — une affirmation encore non vérifiée.
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