Ils sont deux officiers supérieurs Le général Nouhou Thiam, ancien chef d’Etat major des armées, commandant Sékou Resco Camara, ancien gouverneur de Conakry . Selon nos confrères de Guineenews, ces anciens hauts responsables militaires sous la transition vont être entendus le 13 novembre prochain au Tribunal de Première Instance de Dixinn, suite à la plainte déposée par 15 victimes aux côtés desquelles la FIDH et l’OGDH avaient porté plainte dès 2012 pour des faits de torture.
L’annonce à été faite ce mardi 24 octobre par la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH), l’Organisation Guinéenne des Droits de l’Homme (OGDH) et l’ONG Mêmes Droits pour Tous (MDT).
Dans la déclaration dont nos confrères détiennent une copie, on peut lire : «Sept ans après avoir été torturées à l’escadron mobile de la gendarmerie d’Hamdallaye pendant la transition dirigée par le Général Sekouba Konate, 15 victimes aux côtés desquelles la FIDH et l’OGDH avaient porté plainte dès 2012 vont pouvoir être entendues et leurs tortionnaires jugés. Très attendu, le procès des tortures commises à la gendarmerie d’Hamdallaye doit s’ouvrir le 13 novembre 2017 au Tribunal de Dixinn. Emblématique, il verra comparaître l’ancien chef d’État major des armées et l’ancien gouverneur de Conakry.
Le 23 octobre 2010, plusieurs personnes étaient arbitrairement arrêtées, détenues et torturées dans la cour de la gendarmerie de l’escadron mobile d’Hamdallaye. Il s’agissait principalement de commerçants et artisans travaillant à proximité de la route où le cortège du Général Sékouba Konaté avait été caillassé.
Plusieurs hauts responsables politiques et militaires ont depuis été mis en cause. Il s’agit de l’ancien gouverneur de Conakry : le commandant Sékou Resco Camara ; l’ancien chef d’état-major des armées : Nouhou Thiam ; et du commandant Aboubacar Sidiki Camara dit « De Gaulle », ancien chef de la sécurité présidentielle de Sekouba Konaté, décédé en 2014.
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