Aubin Théa fait de la lutte de la communautarisation des concerts son cheval de bataille

    A travers son double concert de pour la sortie officielle de son nouveau  l’album ’IL FALLAIT ME DIRE ÇA’’ dont  la sortie officielle prévu les 12 et 13 janvier 2018  à l’hotel Palme Camayenne et l’esplanade du palais du peuple

    A cette occasion, l’artiste Aubin Théa et FCC production decident d’unir les efforts pour  combattre la communautarisation des concerts en guinée.

    Devant les medias mercredi 03 janvier 2018 à la maison de la presse à  Coleah, ils ont exprimé leur volonté et détermination  à lutter contre ce phénomène qui perdure dans le monde de show-buse  guinéen .

    Selon Marcel Lamah, le  chargé de communication de FCC production : « il n’est de secret pour personne que les concerts des artistes guinéens se font sur base communautaire ou ethnique. Si un artiste Maninka, peul ou soussou a un concert, le plus souvent on constate la mobilisation massive de sa communauté ou son ethnie par rapport aux autres. C’est ce que notre artiste Aubin Théa a compris et qu’il veut mettre un terme en se faisant accompagner  le jour de sa  dédicace ,par des artistes venus de toutes les composantes ethniques du pays comme :Lamah Sidibé, Banliezard, Azaya, entre autres ..et des artistes internationaux tels que ;  Teckno, Debordo, DJ cisqo en provenance de Berlin, PCK et Frank du Liberia.

    Une façon de montrer au public mélomane ,que la guinée est une et indivisible et l’artiste est avant tout le représentant de son peuple et non de sa communauté, il ne joue pas pour une ethnie mais pour le peuple entier. Si un artiste est en concert, il a besoin de voir tout le monde au tour de lui pour le soutenir. Alors, il faut décommunautariser les concerts » a-t-il appelé .

    Marcel Lamah a aussi déploré le complexe des guinéens à soutenir leurs artistes, ceux qui font la promotion et  valorisent leur culture à travers le monde en faveur des artistes étrangers. Selon lui, quant un artiste étranger vient jouer en guinée, c’est tout un public qui se mobilise. Par contre, si c’est un guinéen qui se produit seule sa communauté y sera en grand nombre. Aujourd’hui il est important qu’on se débarrasse de cette corrélation communautaire ou ethnique dans les concerts » a –t-il sollicité.

    Facinet Camara