Comité de suivi: une commission de réflexion sur les contentieux électoraux mise en place

    La 21ème session du comité de suivi des accords politiques s’est tenue ce lundi 16 avril 2018 à Conakry. A l’issue  de cette rencontre, une commission de réflexion a été mise en place. Elle est  composée de deux éléments par acteurs politiques  en vue de voir éventuellement dans quelle mesure trouver des solutions aux contentieux électoraux

    Comme d’habitude cette session a connu la présence du ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, les acteurs politiques, la CENI et les partenaires.

    Au sortir de ladite rencontre,Honorable Amadou Damaro Camara président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle RPG , dira:‘’Nous avons débattu des deux problèmes, nous nous sommes proposé en conclusion d’installer les communes qui n’ont pas de problèmes. Deuxièmement, on a mis un comité de réflexion de deux éléments par acteurs politiques pour éventuellement voir dans quelle mesure on peut trouver des solutions aux contentieux électoraux. la CENI a  partagé avec les acteurs leur mémo sur le déroulé éventuel de cet audit et chaque groupe, en son sein va l’étudier et à la séance prochaine, nous allons faire des propositions concrètes aussi pour que nous ayons des élections à date cette année. On ne peut pas prendre le risque d’avoir une CENI illégale, une assemblée nationale illégale et nous risquons avoir beaucoup plus de crises, ce que nous ne souhaitons pas. L’espoir est permis, c’est que toutes les parties sont prêtes à mettre les dossiers sur la table et à discuter sans tabou de toutes les propositions’’

     Honorable Mamadou Cellou Baldé le député de l’UFDG, quant à lui  a fait savoir qu’il temps de faire l’audit du fichier. ‘’La CENI a fait un exposé pour nous dire un peu quel est le point de la situation. Il s’est trouvé qu’il y a quelques contraintes liées à cela. Elle (la CENI) a fait l’analyse de la loi électorale par rapport à l’application de l’accord politique. Il est question aujourd’hui de faire l’audit du fichier, mais également de tenir les échéances légales contenues dans le code électoral. Mais également de tenir les échéances légales contenues dans le code électoral par rapport à l’organisation des législatives. Ce qui nous amène si on doit faire l’audit du fichier électoral en respectant tous les délais par rapport à la procédure de passation de marché public en république de Guinée. Nous allons nous retrouver vers le mois de juillet 2019 alors que la loi également prévoit qu’il y ait une révision avant d’aller à ces élections nationales. Aujourd’hui, la question est ramenée au niveau des entités politiques pour qu’on en débatte pour savoir quelle est la solution alternative qu’il faille trouver à ce problème-là. Est-ce qu’on repoussera les élections législatives ? C’est une question en suspense, rien n’a été décidé. Est-ce que nous allons trouver une solution alternative qui ne soit pas l’audit, comme il a été prévu dans les accords et puis d’aller à une révision électorale. Donc, la question est ramenée au niveau des bases politiques pour en débattre et il se peut que la semaine prochaine qu’on commence à se prononcer là-dessus’’, a-t-il indiqué.

    Le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Général  Bouréma Condé pour sa part demandé de voir au-dessous des intérêts politiciens la Guinée, de voir ce que vaux la paix et la quiétude pour ce peuple de Guinée.

    M.Diallo