Chaque année l’humanité célèbre le 12 Aout la journée mondiale des éléphants .A cette occasion , ce vendredi 12 août 2016 , le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) a fait une alerte sur la situation dramatique de ces grands mammifères. Si rien n’est fait, un cinquième de leur population pourrait disparaître durant la décennie.
Pour trouver des solutions, des scientifiques et des spécialistes se sont réunis vendredi 12 août à l’occasion de cette journée pour « arrêter le massacre et assurer un habitat sûr et viable aux éléphants d’Afrique et d’Asie ». L’initiative est saluée par de nombreuses associations, dont Des éléphants et des hommes.
« Cette journée est une initiative positive qui continue l’œuvre de sensibilisation au sort des éléphants », souligne Julien Marchais, le fondateur de l’association . Pour lui, le sort des éléphants pourra s’améliorer surtout à travers la sensibilisation et l’éducation. La solution ? « A mon sens, il faut valoriser le tourisme dans les pays africains, affirme Julien Marchais. Dans les pays où le tourisme est valorisé, on voit que les conditions des éléphants sont meilleures que celles où il ne l’est pas. Il faut mettre en avant les valeurs écologiques, culturelles et esthétiques ».
L’association compte d’ailleurs bientôt créer un observatoire de la valorisation des éléphants dans les 50 pays d’Afrique et d’Asie où ils vivent. « C’est une démarche qui s’inscrit aux côtés d’autres mesures prises depuis des années, poursuit Julien Marchais. Il faut continuer à renforcer la protection contre le braconnage, agir sur le commerce d’ivoire et intervenir sur les conflits humains-éléphants ».
Comment convaincre de l’importance de la protection des éléphants ? Comment sensibiliser à la lutte contre le braconnage ?
Julien Marchais ne mâche pas ses mots et va droit au but : sauver les éléphants, c’est sauver l’homme lui-même. « Si les éléphants disparaissent, c’est un signal très fort que notre propre cohabitation avec la nature et donc notre survie dans l’écosystème terrestre est mise en danger », estime-t-il. Et de continuer : « Pour assurer notre avenir, on a tout intérêt à garder de grands espaces naturels où l’on trouvera plein d’espèces emblématiques comme les éléphants mais aussi les tigres, les lions ou les gorilles ».
Car les autres grands mammifères sont aussi concernés. Le 27 juillet dernier, 43 scientifiques lançaient un appel dans la revue BioScience pour la sauvegarde de la grande faune mondiale. A l’heure actuelle, 60 % de la mégafaune, les animaux de grande taille, est menacée d’extinction.f
Selon les scientifique ,en Afrique le nombre d’éléphant a diminué de plus de la moitié au cours de la dernière décennie.
Cellule scientifique khilikana