Depuis l’an 2000, d’importants gains ont été enregistrés au niveau de la santé sur le plan mondial. Résultat, selon l’OMS, l’espérance de vie a augmenté, ces quinze dernières années, de cinq ans, la progression la plus rapide enregistrée depuis les années 1960.
Bon élève, le continent africain a connu, toujours selon l’OMS, la plus grande augmentation au monde, avec un gain global de 9,4 années. Principales raisons à ce bon résultat : l’amélioration des conditions de vie des enfants, les progrès dans la lutte contre le paludisme et l’accès élargi aux antirétroviraux pour le traitement du VIH-Sida, maladie qui avait provoqué une chute de l’espérance de vie dans les années 1990.
La Sierra Leone à la dernière place
« Le monde a fait de grands progrès dans la réduction des souffrances inutiles et des décès prématurés qui résultent de maladies évitables et traitables. Mais les gains ont été inégaux », affirme Margaret Chan, directrice générale de l’OMS. En effet, si l’espérance de vie des nouveaux-nés recensés dans 29 pays riches est de 80 ans voire plus, celle d’enfants nés de 22 pays d’Afrique subsaharienne est de moins de 60 ans.
La Sierra Leone détient d’ailleurs la plus faible espérance de vie au monde, tant pour les hommes (49,3 ans) que pour les femmes (50,8 ans)
C.S