L’objectif fondamental de cette charte est « de mettre en œuvre des politiques harmonisées des transports maritimes capables de favoriser la croissance et le développement des flottes marchandes africaines et des infrastructures maritimes, de protéger les intérêts des chargeurs, protéger le continent contre les menaces de sureté et de sécurité maritime et de stimuler une coopération plus étroite entre les Etats de l’Union Africaine », a précisé Oyé Guilavogui le chef de département des transports et de l’économie maritime .
Poursuivant son explication le ministre a souligné que « le continent africain dispose d’un littoral de 31 000 km à travers lequel s’effectuent plus de 90% des transactions commerciales des Etats africains. Su r les 53 pays du continent, 39 ont accès à la mer. Seulement 15 pays n’y ont pas accès. C’est pour cela qu’on parle de corridor afin de permettre à ces pays enclavés de recevoir leur marchandise venant de l’extérieur », a-t-il précisé
Comme à l’accoutumé après la série questions-réponses, c’est sans surprise que les 78 élus du peuple présent ont adopté à l’unanimité la charte africaine de transport maritime.
Oyé Guilavogui a terminé par informer la plénière qu’à ce jour 21 pays africains ont adoptés cette charte mais parmi eux, plusieurs ne l’ont pas promulgué encore,
Sekou Sanoh Cheick 664 02 06 59