EBOLA : « nous avons promis aux guinéens que nous pouvons transformer ce malheur en opportunité » A dit prof. Alpha Condé

    A la célébration  des 50 ans de la coopération sanitaire entre la Guinée et la Chine, l’ambassadeur de la chine en Guinée Bian Jian Qiang a brossé l’histoire  du début des relations de coopération médicale entre la Chine et le Guinée.

    Selon lui, tout a commencé en 1968 lorsque son pays a envoyé en Guinée 36 médecins et infirmiers chinois. «Depuis cette année-là ayant marqué le début de la coopération sanitaire sino-guinéenne, 26 équipes médicales chinoises et plus de 700 professionnels de santé chinois sont venus successivement en Guinée pour se consacrer aux services auprès de la population guinéenne», rappelle l’Ambassadeur

    Le président de la République prof. Alpha Condé pour sa part

     a évoqué l’épidémie  de la maladie à virus Ebola qui a frappé de plein fouet la Guinée en 2014-2015 et qui a servi de leçon pour notre pays   : « Ebola nous a fait beaucoup souffrir. Parce que notre système de santé était faible’’, selon le président de la République professeur Alpha Condé « nous avons promis aux guinéens que nous pouvons transformer ce malheur en opportunité nous avons des centres de santé améliorés dans toutes les sous-préfectures et nous sommes en train de rénover des hôpitaux’’.

    De poursuivre : « Ebola a été un moment de solidarité de la France, de la Russie, de la Chine, de Cuba, etc. C’est aussi une épreuve, car nos frontières ont été fermées. La Guinée aurait pu être coupée du reste du monde si Air France, Royal Air Maroc et Brussels Airlines n’avaient continué à desservir Conakry »A rappelé Alpha Condé

    Le chef de l’Etat , remerciant au passage l’ensemble des Etats et partenaires  qui ont prêté main forte à la Guinée pendant ces dures épreuves  .

    Kôrô a parlé de progrès dans les hôpitaux’’, enchaine-t-il, en dévoilant qu’il compte doter la Guinée d’infrastructures sanitaires dignes de nom. Parce que, dit-il, ‘’l’évacuation des malades nous coute très cher. Les pauvres paysans qui sont dans les villages n’ont aucune chance d’être évacués. Donc, ça fait une médecine à deux vitesses. Les dirigeants peuvent être évacués, mais les pauvres non’’. A déploré le PRG