Le record de plongée a été battu. Le submersible de Victor Vescovo est descendu à près de 11 000 mètres de profondeur dans la fosse des Mariannes, au milieu du Pacifique. Une victoire qui a rapidement été esquintée par la triste découverte de l’explorateur. En effet, au milieu du paysage lunaire que forment les planchers océaniques, l’équipe de plongeurs a observé « un sac plastique » et des « emballages de bonbons ». Preuve que les activités humaines affectent les zones les plus reculées du monde.
Une pollution sans limites
« Ce n’est pas un grand bassin de collecte des déchets, bien qu’il semble être traité comme tel« , dénonce Victor Vescovo. Le plongeur demande à ce que le contrôle de la pollution soit accru pour mettre fin à cette érosion dont on ne discerne plus les limites. Depuis que ces déchets ont été aperçus, les scientifiques de l’expédition cherchent à savoir si les espèces abyssales sont elles aussi affectées par de tels rejets.
Selon une estimation de 2014, plus de 5000 milliards de morceaux de plastique flotteraient dans les océans.