Le conseil national de la transition a presenté ce lundi 29 juillet 2024, l’avant projet de la nouvelle constitution. C’est à l’occasion d’une plénière tenue à l’hémicycle du palais du peuple devant plusieurs composantes de la nation.
Ce document comprend 205 articles et est constitué de trois parties. Il consacre l’intangibilité du mandat présidentiel qui est de 5 ans renouvelable une seule fois. Cette nouvelle constitution en perspective institue un Sénat et garantit les libertés individuelles et collectives, les candidatures Indépendantes avec pour modalité le parrainage des candidats etc.Pour Elhadj Dembo Sylla vice-présidente du parti Union Démocratique de Guinée UDG tous les aspect du bon fonctionnement d’un État y sont pris en compte.
« Entant que juriste constitutionaliste et politique je suis très content, parce nous avons toujours milité pour faire un bon éclaircis sur les textes juridiques. La constitution étant le soubassement pour un État, ce que j’ai vu aujourd’hui après la présentation de ce document par M.Kotembedouno,ils ont cerné selon les différents cadres constitutifs , tous les aspects qui méritent d’être encadrés pour le fonctionnement, de la politique, de l’administration et du secteur judiciaire. Moi je suis effectivement satisfait surtout la partie d’équilibre du pouvoir entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Je crois que ce n’est pas une mauvaise chose que nous expérimentons aussi le sénat qui va être constitué par les personnes sages qui vont équilibrer entre l’exécutif et le législatif.Je pense aussi que l’assemblée pourra travailler avec le Sénat dans le concept du conseil national. Quand on regarde aussi les différentes limitations de pouvoir et des obligations et devoirs du Président de la République et du Premier ministre ,par les textes vraiment c’est une bonne chose. Maintenant que Dieu nous aide que ça soit bien appliquées ( dispositions) sur le terrain , que les choix tombent sur des hommes qui voudront sortir notre pays de toutes ces hésitations et de tout ce que nous n’avons pas apprécié depuis l’indépendance ».
Parlant des candidatures Indépendantes prévues , dans cet avant-projet, le vice-président de l’UDG affirme que cette disposition vise à renforcer la défense des droits de l’homme.
« Moi je considère la candidature Indépendante aux élections comme un droit de l’homme, puisque que nous sommes là en politique pour toujours l’émancipation. La candidature indépendante est bien encadrée par la loi. Un citoyen qui ne voudrait pas passer par un parti politique, s’il respecte les conditions prévues par la loi, il a les moyens de sa politique sur le terrain, il n’y a aucune difficulté qu’il entre en compétition sur le terrain avec les partis politiques. C’est un problème d’impact au niveau des populations. Ça doit être une expérience à notre niveau, il ne faut pas que ça effraie les gens. Les partis politiques doivent s’implantés , s’ils sont implantés et ils ont les militants, c’est à ce niveau que la compétition se fera » a-t-il soutenu.
Dans les jours, à venir le CNT va recevoir les différentes composantes de la société. Objectif de cet exercice est de parvenir à une proposition de Constitution qui requiert le consensus national, avant de la soumettre au référendum .
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