« Après la disparition du Président Ahmed Sékou Touré, le Colonel Lansana Conté et ses compagnons du CMRN prenaient les rênes du pouvoir,le 3 avril 1984 ,marquant ainsi un tournant historique pour la Guinée. Ce changement politique fut une période où les Guinéens ont commencé à goûter la liberté totale.
Le Président Lansana Conté, bien avant sa prise de pouvoir, entretenait une relation proche avec ma famille. Lorsque, en tant que militaire, il était affecté au camp de Boké, il passait fréquemment chez nous. Par la suite, mes actions en faveur des jeunes militaires, qui lui gardaient et qui venaient me rencontrer à mon magasin sis à Kaloum siège actuel des Grands projets , finirent par le conduire à me rencontrer personnellement. Lors de cette rencontre, il me félicita pour mes efforts et me confia même la mission d’accompagner son fils Ousmane. Nos liens devinrent solides et nous avons partagé de nombreux moments ensemble jusqu’à sa disparition.
Ce que Elhadj Mamadou Sylla retient de son ami
« Lansana Conté restera dans la mémoire comme un patriote profondément engagé pour le bien-être et le développement de son pays. C’est sous son leadership que l’économie de la Guinée s’est libéralisée, offrant ainsi de nouvelles opportunités aux hommes d’affaires guinéens . Il a également œuvré pour une Guinée plus inclusive, en équilibrant les nominations et en instaurant un multipartisme intégral dans les années 90, ouvrant ainsi l’espace politique.
Le 3 avril ne doit donc pas passer inaperçu, car il marque la prise du pouvoir d’un homme qui a tout donné à la Guinée. Je sais cette opportunité pour prier Dieu afin qu’il accorde son paradis à l’âme de grand homme.
De conclure, le Président de l’UDG a lancé un appel sage aux autorités actuelles de : “S’inspirer du Général Conté”. Car dit-il le pouvoir est éphémère , il est essentiel de privilégier le dialogue, l’écoute et la cohésion sociale pour assurer le bien-être de la population. Le pouvoir ne dure qu’un temps, mais l’unité d’un peuple doit rester . Soyons républicains, aimons nous, donnons nous la main pour le bonheur du peuple »
