Aujourd’hui, les mélomanes de la musique Guinéenne ont constaté, sur l’échiquier national, que la musique pastorale prend de l’ampleur. Cette musique pastorale ‘’Podha’’traduit du Poular =tirer, a eu beaucoup de fans ces derniers temps.
Il suffit de faire un tour dans les maquis et autres coins de loisirs de Conakry et de l’intérieur du pays, pour s’en rendre compte.
En référence à l’accordéon qui était un instrument majeur dans les ‘’hirdè’’ traduit du Poular ‘’les veillées au clair de lune’’.
Même si Djéré Fouta joue avec des instruments fabriqués par les musiciens composant le groupe, parmi lesquels, il n’y a pas d’accordéon, force est de rappeler que cette histoire doit être rétablie.
Pour le groupe Djéré Fouta, les instruments sont entre autres : les Laala, le Djembé, la Flute Pastorale, le violoncelle, la cithare traditionnelle… Les pas de danses et les chants parfaitement bien exécutés pour le plaisir de nombreux mélomanes.
Une invite à la balade dans le Fouta profond, à travers la musique pastorale. La voix mélodieuse et pointue du lead vocal Djouma Laali, inspirations de parolier hors pair dans son genre, de Bhoully Dalaba, les caresses et frappes de Kenda Bendougou, meilleur Djembéfola du Foutah et les envolées de la flute de Djangui Waawi bercent et font danser les plus insensibles…
Prenez Djèrè Fouta comme le groupe gardien de la musique du Fouta Djallon, à l’état pur, comme les Zawagui au pays Toma, ou les Espoirs de Coronthie en basse Guinée…
Aujourd’hui, peu de musiciens ou chanteurs de ‘’Podha’’ utilisent l’accordéon. Mais, il fut le principal instrument du précurseur du genre, en l’occurrence Amadou Barry appelé Amadou Accordéon.
Même lui n’en joue presque plus. De toutes les façons, le mot ‘’Podha’’ figure, désormais, dans le dictionnaire musical de la Guinée.
Et le groupe Djèrè Fouta offre lors de leur hirdé un ‘’Podha’’ pour mieux déstresser ses nombreux fans
Khilikana