L’annonce de la mort de cette figure centrale de la Guerre froide à l’âge de 90 ans a été accompagnée par un silence absolu , notamment à La Havane, et a suscité des réactions à travers le monde.
Donald Trump, le président élu des États-Unis a dénoncé un « dictateur brutal qui a opprimé son propre peuple », promettant de « tout » faire pour contribuer à la liberté du peuple cubain, et confirmant à demi-mot ses réserves sur le rapprochement engagé depuis fin 2014 entre les États-Unis et Cuba.
« L’Histoire jugera l’impact énorme » de Fidel Castro, a auparavant déclaré le président américain Barack Obama, ajoutant: « Nous avons travaillé dur » pour tourner la page de la « discorde ».
Le président russe Vladimir Poutine a quand à lui salué un « homme d’État émérite » et « un ami sincère et fiable de la Russie », tandis que le roi d’Espagne rendait hommage à une « figure d’une indiscutable importance historique ».
A signaler que les funérailles de celui qui a forgé l’identité de l’île caribéenne et l’a fait entrer dans les livres d’Histoire,se tiendront le dimanche 4 décembre à Santiago de Cuba, dans l’est, berceau de la Révolution.
Mais avant, les cendres de Fidel Castro seront transférées de La Havane à Santiago à quelque 900 kilomètres – lors d’une procession de mercredi à samedi qui devrait mobiliser de millions de Cubains