Les autorités maliennes s’expriment après les violences dans une mine d’or à la frontière guinéenne

    Après des affrontements meurtriers survenus, le dimanche et lundi dernier , dans une localité  à la frontière du Mali  avec la Guinée, les autorités maliennes se sont aussi exprimées . Au moins six personnes sont mortes et plusieurs autres blessées dans une zone riche en or. On a d’abord parlé d’affrontements entre orpailleurs. A Bamako, le ministre de la sécurité et celui de l’administration territoriale se sont exprimés, vendredi 1er décembre, pour donner leur version des faits. Le gouvernement affirme que quatre gendarmes ont été tués.

    La localité malienne de Naouleni est située à la frontière avec la Guinée. C’est un site d’orpaillage qui attire du monde et où des échauffourées éclatent entre orpailleurs. Pour le ministre malien de la Sécurité, ce sont des chasseurs guinéens qui sont venus en territoire malien pour tuer, dans un premier temps, quatre gendarmes.

    « Et donc ces cinq gendarmes ont été attaqués par des chasseurs qui sont venus d’en face, de la République de Guinée. Ils ont attaqué le poste. Aujourd’hui, le bilan est de quatre gendarmes qui ont perdu la vie, en défendant les populations de Naouleni », a déclaré le général Salif Traoré.

    Deux autres civils maliens vont également trouver la mort, alors qu’un troisième est porté disparu, après l’attaque attribuée aux mêmes chasseurs guinéens qui se sont autoproclamés surveillants du site d’orpaillage.

    Côté guinéen, il y aurait eu également des victimes. La tension reste vive dans la zone. Aussi, de son côté, le ministre malien de l’Administration territoriale a décidé de se rendre en Haute-Guinée pour rencontrer son homologue guinéen. Il sera accompagné d’une forte délégation.

    A suivre

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